Salomé Mulongo – naturopathe et doula de transition en Belgique

À propos

Doula de transition, naturopathe et autrice basée en Belgique, j’accompagne la ménopause, le deuil, la fin de vie et les passages de transformation, grâce à une approche holistique mêlant naturopathie, écriture, soins énergétiques et décodage biologique.

De la vie, des passages, et de ce qui relie tout.

Tout a commencé quand…

Enfant, je sentais la présence d’une force invisible, vibrante, bienveillante.
Puis la vie, le rythme, les exigences du monde moderne ont recouvert ce lien.
Jusqu’au jour où tout s’est arrêté.

La perte de mon bébé, Thybalt, à six mois de grossesse, a été l’épreuve la plus déchirante… et paradoxalement, la plus fondatrice.
Ce deuil m’a obligée à plonger au plus profond de moi.
J’ai été accompagnée par un médecin, un naturopathe, une kinésiologue, un moine et une psychologue.
Et grâce à eux — et à la présence silencieuse de mon fils — j’ai découvert qu’on ne se reconstruit pas malgré le corps, mais avec lui.

C’est là qu’est née ma conviction : tout est lié : corps, esprit, émotions, énergie, sens.
Et qu’aucune transformation — qu’il s’agisse d’un deuil, d’une maladie ou de la ménopause — ne peut être traversée sans cette vision globale.

Ce que la vie m’a appris

Depuis plus de vingt-cinq ans, je tisse cette approche holistique dans tout ce que je fais.
Je me forme à la naturopathie puis à la nutrithérapie, j’enseigne à l’IHMN, et je m’entoure de chercheurs, de soignants, d’aidants.
Mais la vraie école, c’est la vie : les passages, les pertes, les renaissances.

À la ménopause, j’ai retrouvé cette énergie de transformation que j’avais connue dans le deuil : un passage initiatique vers plus de douceur, de liberté, de lumière.
J’ai réuni mes outils — naturopathie, écriture, soins énergétiques, décodage biologique — pour créer des espaces où le corps, le cœur et l’âme peuvent à nouveau dialoguer.

Ce qui me guide aujourd’hui

Je suis doula de transition, au service de celles et ceux qui traversent les grands passages de la vie : ménopause, deuil, fin de vie, réinvention.
J’aide à remettre du sens là où tout semble se dissoudre, à retrouver la lumière dans les zones d’ombre.

Mes accompagnements sont nourris de toutes mes expériences et de mes formations :
assistante sociale, naturopathe, nutrithérapeute, praticienne en soins énergétiques, accompagnante en soins palliatifs, doula de fin de vie, biographe hospitalière…
Autant de facettes au service d’une même mission : remettre de la vie dans les passages de transformation.

Pourquoi faire un bout de chemin ensemble

Parce que je ne t’accompagne pas depuis un savoir, mais depuis une traversée.
Parce que j’ai connu le vide, la perte, la fatigue, la perte de sens, et que j’ai trouvé des chemins pour en sortir.
Parce que j’ai compris que les passages ne sont pas des fins, mais des seuils vers autre chose.

Je suis là pour t’aider à franchir le tien — avec douceur, humour, profondeur et humanité.
Pour que toi aussi, tu deviennes la femme ou l’homme que tu aurais aimé avoir à tes côtés dans les moments de bascule.

Ma philosophie

“On ne guérit pas de la vie, on apprend à la traverser.”
Et à chaque traversée, la lumière revient — un peu plus intérieure, un peu plus vraie.

Salomé Mulongo

Doula de transition, naturopathe, autrice et accompagnante des passages de vie

4 petites confidences

Mon secret, c’est ma vie.
J’ai appris des plus grands professeurs qui soient : mon fils Thybalt, qui m’a fait devenir mam’ange, mes deux enfants, mes cinq beaux-enfants et mes douze beaux-petits-enfants.
Et aussi de toutes les poussières d’étoile qui m’ont chaque fois ramenée au précieux de la vie — ma mère, mon père, ma petite sœur…
J’ai traversé, comme beaucoup, les grandes étapes du cycle féminin : la puberté, la maternité, la ménopause…
Et cette dernière m’a fait devenir la sexygénaire, pleinement vivante et libre que je suis aujourd’hui.
J’ai donc une véritable expertise des cycles et des transitions de vie :
faire des sauts quantiques vers le haut, le bas, tourner en rond, reculer, avancer, faire du surplace — Je connais tout ça par cœur.
Ma plus grande école n’a pas été celle des diplômes ou des certificats (même si j’en ai beaucoup), mais bien l’école de la vie.
C’est elle qui m’a forgée, transformée, et qui me permet aujourd’hui d’accompagner avec justesse celles et ceux qui traversent, à leur tour, leurs propres passages.
Tout a commencé là.
Petite, en primaire, j’ai compris que tout ce qu’on nous racontait à l’école n’était pas forcément vrai.
Dans un manuel, l’Afrique était présentée comme un continent pauvre et les Africains comme des êtres primitifs.
Pourtant, entre la petite maison ouvrière sans salle de bain ni toilette de mes grands-parents belges et la villa congolaise avec piscine, boys, chauffeur et cuisinière de mes parents, j’ai bien vu que la réalité ne correspondait pas à celle du livre.
Depuis, je me méfie des vérités toutes faites — et encore plus dans le domaine de la santé.
Je questionne, je cherche, je relie.
Et j’invite les personnes que j’accompagne à faire de même : à chercher d’abord les réponses en elles, avant de les chercher à l’extérieur.
C’est, pour moi, le chemin vers la souveraineté intérieure, cette capacité à redevenir l’actrice — ou l’auteur — de sa propre santé et de sa propre vie.
C’est sans doute pour ça que je ne rentre dans aucune case : je préfère les passerelles aux frontières.
Mais pas pour les raisons qu’on imagine !
Lorsque j’ai écrit Le Duel — un livre destiné aux apprenants en alphabétisation —, j’ai été invitée à en lire des extraits à six détenus de la prison de Lantin.
Je n’avais que deux heures devant moi.
Quelques jours plus tard, j’ai appris que trois d’entre eux avaient terminé la lecture du livre, seuls, dans leur cellule.
Ce jour-là, je me suis dit que même si je ne devais avoir que ces trois lecteurs-là, mon métier d’autrice avait tout son sens.
L’écriture de ce livre a été, pour moi, un acte politique, citoyen et profondément humain.
Tout ce que je transmets — ménopause, deuil, fin de vie —, je l’ai d’abord vécu, transformé, et intégré dans ma chair. Mon enseignement est avant tout expérientiel.

Ces confidences ont un fil commun :
la vie m’a appris à questionner, à transmettre, et à transformer les épreuves en lumière.

Parce qu’on ne se résume pas à un parcours ni à une carte de visite.
Voici quatre fragments de moi, quatre éclats de vie qui disent peut-être mieux que tout le reste qui je suis.